La restauration de la paix à l’Est de la RDC requiert la contribution de tous les citoyens. Des femmes et des hommes, des jeunes et vieux ont tous un rôle à jouer pourque la paix durable soit effective dans cette région. C’est dans cette optique que le centre des Femmes engagées pour la paix en Afrique (FEPA) en collaboration avec Le réseau des Femmes Engagés pour la Paix (FEP). a organisé ce mercredi 24 Septembre, un atelier de réflexion autour des mécanismes de construction de la paix et la restauration de la sécurité en ville de Butembo et environs.
Cette séance d’échange a réuni les femmes activistes de la paix, les autorités militaires et policières, les représentants des organisations de la société civile locales ainsi que les mouvements citoyens et groupes de pressions de Butembo et environs. C’est la salle de conférence de la salle My Royal Hotel qui a servi de cadre pour cet atelier de réflexion.
L’objectif était d’amener les participants a identifier les mécanismes de la construction paix ainsi que de la restauration de la sécurité, identifier les acteurs pouvant favoriser la culture de la paix en fin formuler des recommandations pertinentes pour la sécurité et la paix en ville de Butembo et ses environs.
Dans sa présentation, l’activiste Rose Tuombeane, l’une des intervenants du jour est revenue sur « le rôle de la femme dans la construction de la paix en ville de Butembo et environs », Cette activiste de la paix et de la bonne Gouvernance a démontré aux participants la nécessité de l’apport de la femme à la lumière de la résolution 1325 selon quatre piliers à savoir ; la participation, la protection, la prévention ainsi le secours et le relèvement.
Elle a dans son exposé salué l’implication de la femme de Butembo et environs dans l’éducation, la prévention à travers des dénonciations et de plaidoyers auprès des autorités compétente. « les femmes de Butembo et environs ne sont pas passives face aux malheurs qui frappe leurs semblables.
Elles prennent des initiatives d’une part de secourir les victimes et d’autres part veillent à leurs autonomisation et encadrement.» indique Rose Kahambu. Selon elle, « la contribution de la femme est capital pour la construction d’une paix durable.» Après cette présentation, d’autres thématiques se sont poursuivies. Une initiative saluée par les participants qui affirment que cet atelier sur les mécanismes de la construction de la paix ainsi que la restauration de la sécurité vient doter un plus chez ces acteurs locaux y compris des femmes activistes de la paix qui doivent aussi en faire une restitution auprès des autres.
Patrice KOKOTA