Butembo : Greve des enseignants, les jeunes filles s’occupent des jeux moins productifs en attendant la reprise des cours.

Depuis le lancement officiel de l’année scolaire 2024-2025, les activités scolaires restent suspendues dans les écoles primaires publiques en RDC. En ville de Butembo, Des enfants filles et garçons se sentent mal à l’aise et désespérés par la non reprise des cours. Ces écoliers ne jurent que pour le changement d’institution d’enseignement vu leur inoccupation dans les écoles publiques.

Rencontrés sur des différentes avenues et dans des espaces de jeux occasionnels en commune Mususa et Bulengera, ces écoliers se sentent abandonnés à leurs tristes sorts. Pour certains, la grève les rendent de plus en plus faibles. Pour d’autres par contre, c’est une opportunité de prolonger les vacances, une crainte des parents qui ne savent plus les surveiller en domicile.

Cette désolation de la part des écoliers est prise selon eux comme une menace sur le développement de leurs capacités intellectuelles. Ceux-ci se disent désolés par la situation de grève d‘enseignants dont ils sont victimes. Se confiant les uns après les autres à la rédaction de radiosalama.net, ils réclament la reprise des cours immédiate en vue de récupérer les temps perdus au sein de leurs écoles : « Nous sommes en train d’être affaiblis d’avantage, nous restons à la maison juste en train de jouer. Cette situation ne nous plait pas parce que nous n’étudions pas alors que les autres avancent.» .., «Ce comportement des enseignants nous déçoivent. A mon avis c’est encore mieux qu’ils fassent payer les frais scolaires aux parents pourvu que nous étudiions en attendant une solution à leur problème. Mais, ça ce n’est pas digne d’être vécu.» …, «Nous arrivons à l’école mais les autorités scolaires ne disent rien. Les enseignants ne se présentent même pas alors que nous avons besoin d’étudier. J’aimerais changer d’école.» …, «Nos parent veulent à ce que nous puissions changer d’institution à cause de cette grève d’enseignants. Moi-même j’aimerais qu’on m’amène dans une autre école ou il y a pas de grève.» ont-ils indiqués.

Les parents quant à eux, partagent la même inquiétude avec leurs enfants. D’après certains d’entre eux, Cette situation impact sur le développement intellectuel des enfants et les exposent ainsi aux différents risques tels que les accidents de circulation, les mauvaises compagnies, le complexe d’infériorité, le manque d’encadrement ainsi que les jeux brutaux et la baisse du niveau intellectuelle due au vagabondage, KAKULE MUHESI Désiré expert en science de l’éducation indique que cela constitue un danger permanent pour les enfants : « Le gouvernement devrait faire mieux pour essayer de répondre à la préoccupation des enseignants pour que les apprenants des écoles primaires publiques rentrent à l’école et acquérir des connaissances scientifiques. Pendant cette grève, les parents doivent voir comment arriver à encadrer les enfants avec l’apprentissage des petits métiers qui vont leur permettre de se développer au niveau intellectuel et d’avoir des nouvelles connaissances pratiques.»

Il y a de cela plusieurs mois écoulés que le gouvernement congolais avait promis aux des enseignants une majoration de leur salaire de base, Ce qui n’a jamais été fait. Lors de la rentrée scolaire 2024-2025 prévue en début du mois de septembre, les enseignants des écoles publiques réunis au sein d’un syndicat, ont décidé de déclencher une grève sèche jusqu’à l’accomplissement de cette promesse, Ce qui explique la suspension des activités scolaires dans toutes les écoles publiques de la ville. Les apprenants fustigent cette grève.

Patrice KOKOTA

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