Cette marche de soutien aux FARDC a été organisée par les groupes de pressions, les mouvements citoyens, certaines organisations féminines, et autres couches sociales le Mardi 15 octobre 2024, à l’occasion des dix ans des massacres. Au cours de celle-ci, la Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance a également dénoncé les violences sexuelles dont sont victimes les femmes et les jeunes filles de la part de groupes armés.
Rose KAHAMBU TUOMBEYANE coordonnatrice de la Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance DYFEGOU, a déploré le fait que les exactions rebelles vont jusqu’à toucher la dignité de la femme. Les viols collectifs et individuels continuent à être utilisés comme armes guerre pour les groupes rebelles. En dépits de l’instauration de l’Etat de siège, une mesure exceptionnelle qui est sensé restaurée la paix dans la partie Est de la RDC.
Elle a aussi soulignées que la DYFEGOU a documentés plusieurs cas des femmes mortes suite aux violences sexuelles perpétrés par les ADF, et les rebelles du M23 à l’Est du pays. « Suis descendus dans les rues ce jour pour dire assez ! Non aux violences sexuelles faites à l’égard de la femme, car le respect de la femme correspond à sa dignité. Quand nos mamans, nos jeunes filles meurent parce qu’elles ont été violées par les rebelles du M23 et ADF, ça nous fait très mal » s’est-elle indigné.
Cette activiste des droits Humains, a ainsi demandé au chef de l’Etat d’améliorer la logistique des forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC, pour permettre à celle-ci de combattre l’ennemi, et mettre fin à l’Etat de siège qui d’après elle, a failli largement à ses missions et n’a pas su protégé la femme particulièrement celle de l’Est, qui son corps est devenu comme un champ de batails de l’ennemi.
Gentille MUGENI