Le cancer est le plus fréquent chez la femme, et il représente la première cause des décès. Détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10. Dans les pays développés, les stratégies sont mises en marche pour la détection précoce du cancer du sein.

A Butembo, comme dans d’autres villes de la République Démocratique du Congo, la consultation gynécologique reste encore une difficulté pour certaines par manque des moyens, pour d’autres à cause de l’inaccessibilité géographiques aux structures spécialisés, pour d’autre encore par ignorance.

A en croire la gynécologue obstétricienne Justine VUMA, toutes femmes en bonne santé apparente, doit se faire consulter une fois par an auprès d’un gynécologue avoir une idée vis à vis de son état. C’est en cette occasion que la femme doit apprendre la technique d’autopalpation, l’un des moyens de prévention du cancer du sein dans des zones à ressources limitées.

D’après cette spécialiste en santé de la mère et de l’enfant aux Cliniques Universitaires du Graben (CUG), le cancer en terme simple est un désordre des cellules de l’organisme. Ces dernières ne répondent plus à la commande normale de l’organisme. Ces cellules s’autogèrent jusqu’à endommager l’organe où elles se trouvent. Ainsi si ces cellules rebelles sont localisées au niveau du foie, on aura le cancer du foie, si c’est au niveau du sein on aura le cancer du sein(…)

Justine VUMA indique que cette maladie est un danger potentiel pour les femmes qui ignorent leurs états de santés, car sa guérison dépend de la durée de sa découverte. Elle ajoute que les cellules rebelles responsables du cancer du sein s’organisent dans le sein pendant plusieurs années, (un minimum de cinq ans) avant que la femme ne puisse se rendre compte qu’elle a un problème au niveau du sein. A l’occasion, elle encourage les femmes à l’autopalpation mensuelle de seins. La consultation gynécologique annuelle couplée à l’autopalpation des seins sont deux stratégies simples pour se prévenir contre cette maladie mortelle.

« A part les facteurs génétique (chercher à savoir si il n’y a pas notion des maladies du sein chez la mère, tante, grand-mère), les autres facteurs de risque du cancer de sein sont multiples à savoir, la puberté précoce (avant 12 ans), la ménopause tardive (après 55 ans), le fiat de pas accoucher (nulliparité), la prise des contraceptifs contenant les oestrogènes, la mauvaise hygiène de vie (obésité, prise de tabac, alcool).

Pour dire, toute femme doit prendre conscience et planifier le jour fixe où elle doit faire l’autopalpation de ses seins pour rechercher et contrôler tous les signes étrangers qui peuvent se manifester sur le partie du sein.

« Toutes les femmes en âge de procréation sont priées de faire l’autopalapation juste après leurs menstruation et pour celles qui sont en ménopause de choisir une date fixe du mois qui les arrange si c’est une journée qui l’arrange pour dire que chaque femme doit planifier sa date de palpation selon son cycle menstruelle.» A-t-elle indique.

Elle insiste par ailleurs, que dans le cadre de la prévention, la consultation régulières reste une priorité pour la femme. Car nombreuses femmes en souffre et d’autres en meurt chaque année. Une occasion pour elle de les encourager à éparger chaque mois en vue de garantir leurs consultations. Elle a aussi informé que les femmes de plus de 40 ans doivent réalisée la MAMMOGRAPHIE au moins chaque deux ans.

« La consultation est d’importance capitale pour toutes femmes et celle-ci ne coute rien pour la santé d’une femme ; imaginer une femme qui arrives a l’hôpital quand la maladie s’est aggravée et c’est là que plusieurs sont candidates à la mort mais si elles se faisaient consulter avant le temps, la chance de survie est grande. Raison pour laquelle j’insiste sur la prévention de cette maladie mortelle.» réitère-t-elle.

La gynécologue JUSTINE VUMA, est intervenue à ce sujet en vue de sensibiliser les femmes pour lutter contre les cancers du sein, une maladie dangereuse. Elle invite les femmes à rester attentives ; en cas des changements de la coloration de la peau du sein, apparition d’une boule dans le sein petite soit-elle, une plaie ou «un bouton», une douleur, le plus vite on consulte le gynécologue, le plus vite on a la chance d’avoir un traitement efficace.

Christelle KASOKI