BUTEMBO : les femmes exposées aux maladies par insuffisance des latrines et urinoirs publiques.

A Butembo, d’aucuns se plaignent du défi d’infrastructures publiques. Dans les espaces publics, par exemple, c’est l’absence des toilettes publiques. Un problème qui expose les femmes aux problèmes de la santé sexuelle et Reproductive. Des prestataires de santé plaident auprès des autorités pour décanter ce défi.

Dans les quatre communes de Butembo, des ruelles, des parcelles abandonnées, ainsi que des chemins moins fréquentés servent d’urinoirs aux hommes et femmes de passage. Une pratique tristement normalisée par certains habitants, mais répondant à un besoin physiologique faute des toilettes publiques dans plusieurs coins ou leur insuffisance dans les contrées concentrées de la ville.

Les quelques toilettes qui existent au centre-ville doivent être mis à l’usage commun pour hommes et femmes. Une solution qui résout l’exclusion d’un genre, mais au détriment de la lutte contre des risques sanitaires. Les femmes se retrouvent alors au cœur du scénario.

Des professionnels de santé redoutent les risques de ce problème sur la santé sexuelle et reproductive de celles-ci. Docteur Gertrude TAMBAVIRA Médecin traitant au Centre Hospitalier FEPSI, a démontré quelques risques graves étroitement liés à la fréquentation par les femmes des lieux inappropriés. Parmi les conséquences, les infections souvent source des conflits en couple.

« Il ya risque d’une infections compliquée qui bouchent les trompes des femmes, Il ya aussi des hommes qui vont développer des infections qu’ils vont transmettre à leurs femmes à la maison avec des conséquence grave l’infertilité chez les femmes provoquées par cette obstruction des trompes

Bien que l’humain soit le plus affecté par ce geste, il a aussi des conséquences sur l’environnement. Départ ces difficultés liées à l’insuffisance des latrines et urinoirs publiques en ville de Butembo, KAMBALE KALUKI Fabrice expert en santé environnementale, indique que le besoin d’évacuer ces déchets organiques doit se faire dans des bonnes conditions sans porter atteinte à la santé de soi et celle des autres.

« Quand on ne gère pas bien ses excréments, on pollue l’environnement. En milieu du travail Quinze femmes devraient utilisées une latrines vu leurs sensibilité aux infections. Pour les hommes Vingt-cinq hommes pour une latrines. La première des choses serait des mesures contraignantes où on oblige à chaque entreprise d’avoir des latrines en nombre siffusant et à un bon étant hygiénique.»

Pour pallier ce défi, la population devrait adopter une mentalité constructive, pour parvenir à établir une harmonie dans la gestion des habitudes de défécation a-t-il chuté. Une habitude malheureusement pas au respect dans la vie publique à Butembo.

Parmi les pistes des solutions envisagées par les différents intervenants, l’on note le besoin d’implanter des latrines publiques qui s’avère urgent. Cela, au vu des multiples dangers dont les femmes et les hommes font face au niveau de la santé, et ainsi trouver une solution aux conflits interpersonnelles en société suite à ce phénomène.

Patrice KOKOTA

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