Examens d’État : des jeunes finalistes sont appelés à l’optimisme et à la discipline mentale

À l’approche des épreuves préliminaires de l’Examen d’État, édition 2024-2025, prévues pour début juin, l’Abbé Patrick Mbusa Nyandoto, psychologue clinicien et coordinateur sous-provincial des écoles conventionnées catholiques à Butembo, invite les élèves finalistes, en particulier les jeunes filles, à aborder cette étape avec sérénité et confiance.

Il insiste sur la nécessité pour les élèves de se préparer sur les plans psychologique, intellectuel, social et spirituel, afin d’aborder les épreuves avec confiance et lucidité.

« J’encourage les finalistes à rester concentrer, et qu’ils évitent la panique, mais aussi la précipitation parce que la précipitation nous arrache la concentration. Considérez ces épreuves comme tout autres épreuves que vous affrontez dans les salles de classe. Car c’est le bon moment de se rappeler de toute les notions apprises dans les salles de classe, et mieux les structurer », note-t-il.

Discipline et confiance en soi recommandées.

Dans un entretien accordé à radiosalama.net, le psychologue explique que les épreuves de l’examen d’État ne doivent pas être aperçues comme un obstacle insurmontable. Elles reprennent des exercices déjà rencontrés durant le cursus.

« L’épreuve ne doit pas être la cause d’une panique. Quand on parle d’épreuves on y entre souvent avec le stress mais il faut qu’on sache le canaliser, et qu’il soit une occasion de nous donner de la force, l’élan pour s’en sortir. Et c’est pour motivé toutes les connaissances apprises. C’est avec une motivation élevée qu’on arrive à s’en sortir », ajoute-t-il.

Dans sa démarche d’accompagnement, l’abbé Mbusa exhorte les jeunes à renforcer leur concentration, leur mémoire, et à se fixer des objectifs d’excellence. Il attire l’attention sur les comportements à éviter durant cette période : alcool, drogues, et recours aux pratiques occultes.

« Pendant cette période les jeunes doivent se donner un moment suffisant pour le repos. Éviter la prise des substances psychoactives ; l’alcool, les drogues et tant d’autres. Il faut éviter de fréquenter les charlatans… Quelqu’un qui n’a jamais étudier comment il peut avoir le secret de la Réussite ? Moi j’ai toujours dit que la meilleure sorcellerie pour les études, c’est le travail, l’étude, et être attentif, mais aussi une motivation élevée », insiste-t-il.

Prière oui, mais accompagnée d’efforts personnels.

En tant qu’homme de foi, l’Abbé Nyandoto encourage les moments de prière, tout en dénonçant les dérives consistant à croire à une réussite automatique, détachée de toute implication personnelle.

« …Je ne peux qu’encourager toute les séances de prière qui s’organisent pour accompagner les jeunes en cette période. (…) mais je voudrais dénoncer un comportement qui risque d’être exploiter et faire voir aux gens comme si la prière devient une fétichisme car certains y vont sans lire leurs notes et non plus préparer leurs examens. Dieu a besoin de notre participation pour notre excellence. Il faut que les candidats se préparent suffisamment (…) », insiste-t-il.

Anfin, l’Abbé Mbusa rappelle le rôle crucial de la famille dans l’accompagnement des finalistes. Les parents sont appelés à créer un climat d’équilibre et de soutien, gage de stabilité émotionnelle pour leurs enfants.

La periode des examens est en effet déterminante pour l’avenir des jeunes. Elle requiert maîtrise de soi, rigueur dans les révisions, optimisme et stabilité psychologique. Des conditions essentielles pour réussir cette étape charnière du parcours scolaire.

Patrice KOKOTA

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