A l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre le VIH SIDA, l’organisation FEPSI organise des activités en faveur de personnes vivants avec VIH chaque année. Cette séance permet à celles-ci d’echanger des expériences relatives à leur prise en charge et mode de vie et mesure de lutte. A l’issue d’une séance tenue à Kahondo, une malade témoigne des avantages de sa prise en charge.
<< Après accouchement de mon troisième enfant en mars 2011, je commençais déjà a douté de moi car ma santé s’est détériorée. J’ai maigris alors que j’étais une grosse femme. Mes cheveux se coupaient du jour le jour, mon teint n’était plus normal, je ressemblais à quelqu’un sur qui on a versé du centre sur le corps. Après avoir présenté ces signes, suis allée au centre de santé de kahondo, le test est sorti positif. J’ai fait un second test à la zone de santé de vuhovi et le résultat était le même. Quand j’ai appris le résultat de mon état sérologique, je n’ai pas su supporté, je pensais que je vais mourir cette nuit même. Je me suis enfermé pendant 3 jours dans ma chambre en pleurant, sans mangé. Ma mère, ni mon père ne m’ont pas consolés car j’étais inconsolable. Ma mère tonnait sur moi chaque jour, j’ai été un sujet de débat dans mon village, mais quelques jours après je me suis ressaisi grâce aux conseils des professionnels de santé qui m’ont présenté d’autres PVV qui était visiblement en bonne santé grâce à la prise en charge sanitaire et psychologique >> .Témoignage de Madame <<BERTA.8>>(pseudonyme), d’une trentaine d’année, survivante du VIH/ SIDA depuis 2011.
C’était au cours d’une séance d’échange d’expérience organisée par l’organisation de Femmes engagées pour la promotion de la santé intégrale FEPSI, lundi 2 décembre 2024 à Kahondo, dans la zone de santé de Vuhovi. Une activité inscrite dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre le VIH/ SIDA.
Madame BERTA.8 conseil à ses paires de ne jamais interrompre la cure sous prétexte que la maladie geurira grâce à la prière car selon elle, les soins qu’elle reçois chaque mois l’ont permit de poursuivre ces activités champêtres régulièrement.
« Aujourd’hui je produis 5 à 7 sacs des haricots, je me maquille et tresse me cheveux comme tout autres personnes et j’ai maintenant 4 enfants. Mon état de santé actuel actuel rend mes voisins confus. Certains réfutent que je ne suis pas porteuse du VIH/sida, car je suis en bonne santé maintenant. Il ne faut pas se fouillé seulement à la prière.» a-t-elle affirmé.
D’après elle, le SIDA et une maladie comme toute autre et ne doit pas être diabolisé. Elle ainsi saluer la tenue de l’activité et l’organisation FEPSI, qui met en œuvre des moyens nécessaires en vue d’assurer la prise en charge des Malades.
« Nous remercions l’organisation FEPSI pour ces échanges qui nous donnent de l’espoir. En communauté les gens doivent comprendre que le sida est une maladie comme tout autre. Elle n’est pas à diabolisé. aujourd’hui je n’ai pas peur de dire à ceux qui m’entourent que je suis une PVV.»
En rappel, le monde entier célèbre la journée de lutte contre le VIH/ sida, le premier décembre de chaque année. En zone de santé de Vuhovi, cette journée a été reportée au lundi 2 décembre 2024. Dans cet aire de santé, c’est la salle de réunion du centre de centre KAHONDO a servi de cadre pour cette activité.
GENTILLE MUGENI