Dépuis plus de Vingt ans les populations riveraines au Parc National des Virunga expérimentent une conservation communautaire. Grâce cette dernière elles bénéficient des avantages qu’offent le parc National des Virunga. Chaque Mardi et vendredi, des personnes majoritairement des femmes collectent du bois mort dans le parc, une façon pour elles d’amoindrir le coût lié à l’approvisionnement à bois de chauffage dans leurs familles. Les responsables du parc s’en réjouissent et envisagent des mesures pour mieux encadrer cette activité de collaboration.
Chaque Mardi et Vendredi de la semaine des habitants riverains se dirigent dans le parc de Virunga pour ramassage du bois mort. Majoritairement des femmes et jeunes filles, elles sont munies uniquement des manchettes comme outils. Dans le parc, elles ramassent du bois mort qui aide pour la cuisson de nourritures dans leurs familles. Une activité grâce à laquelle certaines comprennent les avantages que leur offre le parc en tant que population riveraine.
Un Mardi matin de Novembre de l’année 2024, le reporter de radiosalama.net a rencontré les collectrices du bois à Mutsora dans le Secteur de Ruwenzori en territoire de Beni. Celles-ci ont dans un entretien avec notre reporter reconnu l’important rôle que joue le parc des Virunga dans leurs ménages respectives depuis la nuit des temps à travers le ramassage du bois mort comme l’a noté l’une d’elle.
<< je suis mère d’une famille de cinq enfants tous pour grandir ont mangé de la nourriture préparée par le bois du parc que moi et mon mari ramassons dans le parc. Nous remercions infiniment la volonté de ceux qui dirigent cette conservation.>> a-t-elle noté d’un ton fort.
Consciente des dangers qui peuvent en surgir, une autre femme a fait savoir que les collectrices usent d’une certaine prudence en vue de ne pas aller loin des autres de peur de rencontrer des animaux féroces. Heureux du feedback glorieux, le Parc des Virunga se félicite de ce ce qu’il appelle: << la concrétisation de la conservation communautaire.>> une conservation qui fait bénéficier les communautés riveraines des intérêts du parc.
Daprès Méthode UHOZE, directeur des relations extérieures au parc des Virunga, c’est dans ce cadre que l’autorité a autorisé qu’il y ait des jours où les femmes collectrices des bois peuvent se ravitailler uniquement à bois mort, une pratique qui date maintenant des plusieurs années et qui, d’après lui marche bien. Il a toutefois fois signifié que cette activité nécessite encore un encadrement vu des risques qu’elle représente. A lui en croire, dans certaines zones les collectrices du bois mort vont jusquà très loin avec le risque de se faire agresser ou de se perdre dans le parc. Une bonne raison pour le parc d’envisager un encadrement de ces collectrices afin d’avoir d’abord des interlocutrices connues et leur assurer une sécurité par le contrôle des entrées et des sorties.
<< Nous voulons encadrer cette activité et organiser ces collectrices en association. Ceci nous permettra de connaitre les personnes qui collectent; pour limiter les dégâts dû par exemple à la présence des animaux, la présence des certaines milices qui peuvent faire du mal à ces femmes collectrices du bois mort sans oublier ce défis lié à la déforestation du parc qui peut être causée par des personnes mal intentionnées abusant de la mesure et qui peuvent s’en donner à l’abatage des certains espèces d’arbres,…>> a insisté le directeur des relations extérieurs du parc des Virunga.
Il met en garde toutes ces personnes, qui prennent le ramassage du bois mort pour moyen d’enrichissement par la commercialisation du bois ramassé partout dans le parc National des Virunga.
ALICIA KAPISA
