L’organisation des Femmes Engagées pour la Promotion de la Santé Integrale FEPSI, a appelé les personnes vivants avec VIH à accepter leur état sans interrompre le traitement médical. C’était à l’issue d’une séance d’échange avec ces malades, tenue au centre de santé de Musenda le lundi 02 décembre 2024 à l’occasion de la journee mondiale de la lutte contre le VIH. les participants se sont engagées à restituer le message auprès de leur pairs.
Prenant la parole, Sifa Mambeka , chargée du genre au sein de l’organisation FEPSI a fait savoir aux participants que les personnes vivant avec VIH ne doivent pas être un sujet de discrimination ni de stigmatisation car jouissant des mêmes droits que toute personnes.
<< Les PVV ont droit à la vie, au travail, à la protection, et droit à l’échange d’idées en milieu communautaire. Cela veux dire que vivre avec le VIH n’est pas une raison d’être séparé des autres membres de la famille, et autres groupes des gens. La la loi indique que si on attrape une personne qui propage des informations accusant la maladie d’une personne, la sanction est de 12 ans de prison. Garder la confidentialité est une chose d’importance capital pour le bien être des autres >> Renseigne-t-elle.
Sifa Mambeka poursuit qu’il est possible de vivre plus de 50 ans avec cette maladie, si l’on respecte les normes sanitaires et la prise régulière des médicaments. Les personnes infectées ne doivent pas se culpabiliser.
Par ailleurs l’infirmière titulaire de l’aire de santé Musenda, Kibendo Sifa affirme qu’elle reçois des personnes qui viennent pour le dépistage volontaire dans sa structure sanitaire chaque semaine. Elle appelle toute la population de son milieu a s’en servir d’exemple pour connaître leur état seriologique pour réduire le taux de contamination car savoir son état de maladie correspond à l’abstinence sexuelle.
<< Le despistage volontaire est l’une des meilleures méthodes pour avoir des soins appropriés. Lorsqu’on a peur de se faire dépister, on risque de ne pas connaître son état de santé, ce qui expose l’individu à la mort précoce. Ce pourquoi j’appelle le membre de ma communauté à se faire dépister, et en cas de résultat positif, nous prenons en charge le malade pour son traitement sanitaire et psychologique grâce à l’appui de FEPSI.>> indique-t-elle.
Cette professionnelle de santé précise que la prise en charge des PVV est gratuite dans toutes les structures sanitaires.
Les participants quant à eux , felicitent l’organisation FEPSI pour cette activité édifiante. Ndungo Muhasa, l’un des participants s’engage dans la sensibilisation des membres de son église pour lutter contre la propagation du VIH dans sont entourage.
<< Lorsqu’on a des malaises, on doit se rendre à l’hôpital et non dans des maison des prières, ni chez les tradi-praticiens. J’interpelle la conciences de chacun pour qu’ensemble nous lutons contre cette maladie qui tue des milliers des personnes. Personnellement, je vais sensibiliser les autres membres de ma communauté, particulièrement ceux de mon église.>> a-t-elle dit.
En rappel, cette année la journée internationale de la lutte contre le VIH a été célébré sous le thème internal « suivons le chemin de droits« , ce qui rappelle le respect de droits humains et spécifiquement ceux des personnes atteintes du VIH.
CHRISTELLE KASOKI.