Olive MAKASI, la mécanique au féminin : une passion qui brise les barrières.

Dans un garage du quartier Vungi à Butembo, Olive Makasi, une jeune femme déterminée, exerce un métier qui est encore perçu comme un domaine réservé aux hommes. La vingtaine à peine, elle est l’une des rares mécaniciennes de la ville, et elle a su faire sa place dans l’univers impitoyable de la réparation automobile. Depuis un an, elle répare des véhicules aux côtés des hommes, portant fièrement son métier comme un défi personnel et social.

Rencontré en plein service au Garage KAMBALITO, sise au quartier vungi en commune Mususa, Ce mercredi 05 Février 2025, Olive MAKASI ne cache pas sa passion pour la mécanique. Actives aux cotés des hommes pour la réparation des engins automobile, elle fait preuve d’une grande détermination ce qui force l’admiration des clients qui viennent régulièrement en ce lieu.

Un métier de défi.

Sociologue de Formation, elle témoigne positivement des avantages offerts par son métier de mécanicienne, qu’elle exerce depuis une année.

«…j’avais aimé la mécanique car elle m’offre des avantages d’avoir des solutions aux petites pannes que certains chauffeurs n’arrive pas à résoudre. En tant que femme mécanicienne je me sens valorisé dans cette ville car j’appartiens déjà à une famille professionnelle qui m’a toujours venu en aide en cas des besoins. Chaque jours quand je travailler ici au garage, je gagne au moins de l’argent pour vivre.» Explique-t-elle en toute fierté.

Une année d’apprentissage durant ensuite une année de profession, elle répond aux différents besoins urgents de sa famille. En cas des circonstances heureuse ou malheureuse, trouver une voiture restait une préoccupation qui dès lors était inquiétante pour sa famille. Bien que sa motivation a été satisfaite, elle nourrit l’espoir de se perfectionner d’avantage en vue d’être encore plus efficace. Elle témoigne de la bonne initiation reçue des hommes pour ce métier.

« Dans ma famille, j’avais constaté qu’il y avait pas d’engins automobile, En cas de deuil ou mariage, il arrivait que parfois c’était difficile de trouver une voiture, cela inquiétais beaucoup les sages de ma famille. Mais aussi, j’avais constaté que certains chauffeurs savent seulement conduire et sans savoir réparer. Et pour des petites pannes ils sont inquiétés et ils font recours aux mécaniciens. En constatant que c’est sont des petites pannes qui préoccupent certains chauffeurs, J’ai eu cette motivation d’apprendre la mécanique.» témoigne-t-elle.

Le courage face aux obstacles.

Olive MAKASI témoigne de certaines difficultés traversées durant son parcours. Quant à elle, celles-ci ne l’ont pas empêché d’apprendre et se perfectionner d’avantage, car ayant une vision pour son avenir. Travailler dans un milieu masculin n’a pas été facile, et Olive n’hésite pas à évoquer les difficultés auxquelles elle a dû faire face : << ll y a des tentations, des défis et même des risques de harcèlement. Mais rien ne m’a découragée, au contraire, chaque obstacle me pousse à aller plus loin.>>

Son parcours n’a pas été sans heurts, mais elle s’accroche à sa vision d’un avenir meilleur. Elle rêve de voir davantage de jeunes femmes rejoindre le domaine de la mécanique et briser les chaînes des stéréotypes. Olive encourage donc toutes celles qui, comme elle, voudraient se lancer dans la mécanique : << C’est un métier dur, mais passionnant. Vous devez avoir la détermination et le courage de persévérer, et surtout ne jamais perdre de vue vos objectifs.>> Conseille-t-elle.

Par contre, l’apprentissage de la mécanique nécessite chez les femmes une certaine endurance. Au-delà des conditions de travaille dur, elle est arrivé à s’adapté. Parmi ses réalisations à une année, elle a su acheter une moto pour assurer son déplacement tout en répondant aux multiples besoins de sa famille. Cette femme nourris l’ambition de mettre en place une structure d’encadrement en mécanique automobile pour les jeunes filles et garçons. Elle invite les bonnes volontés à lui prêter main forte pour la réalisation de ce projet.

Un modèle de résilience.

Le garage Kambalito, où Olive travaille, témoigne de son engagement et de son sérieux. Un de ses formateurs souligne de son côté que celui-ci reste toujours attentive aux instructions de sa hiérarchie << Depuis que j’encadre les apprenant dans ce garage, Olive se démarque parmi les autre pour son courage et son écoute. Elle obéit à nos différentes orientations…>> Il souligne aussi l’importance de son travail : << Elle a réussi à s’adapter à un environnement très masculin et à prouver que les femmes peuvent aussi être des mécaniciennes talentueuses.>>

Il indique ensuite que cette jeune fille est la troisième qui bénéficie de la formation en ce lieu. «…Elle sait aussi se débrouiller pour certains cas. Elle est parmi les rares femmes qui ont endurés dans ce métier, et qui projette devant un avenir meilleur. Certaines femmes qui sont passée par ici dans le cadre de la formation, elle se sont déjà bien lancé et elle gagnent leurs vies sans problème.» Révèle l’un des encadreurs en ce garage qui garde son anonymat.

Olive MAKASI, invites les jeunes filles à venir apprendre la mécanique, tout en leurs promettant un bon encadrement. Avec un objectif précis et des ambitions pleines d’avenir, Olive MAKASI continue de prouver que la mécanique n’a pas de genre. Et pour elle, ce n’est que le début.

Patrice KOKOTA.

You May Also Like

1 comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *