En ville de Butembo, les femmes sont encore rares dans certains métiers. Des constructions sociales autour du travail distinguent métiers réservés aux hommes et aux femmes freinent l’épanouissement intégral de la femme. Malgré ce défi social, certaines femmes brisent cette perception à l’instar Kahindo Kalombola Charline. Elle marque les pas dans l’exception et dit être prête à encadrer des jeunes filles.
Kahindo Kalombola travaille couragieusement dans la bouchérie nommée << KATA BEI >> située sur la rue d’ambiance non loin des cliniques la LUMIÈRE. A six mois d’expériences, elle témoigne de la rentabilité de son travail. Aucune raison pour elle d’encourager le chômage des femmes et les jeunes filles car le travail reste l’unique moyen de gagner honnêtement sa vie. Avec aucune exigence spécifique, Charline Kalombola, fait preuve de son savoir faire grâce à son attention ainsi que de son courage. Avec toute fierté, son travail comme bouchère non seulement une profession mais aussi une passion:
<< Travailler à la boucherie, me met dans mon bain. Je n’ai aucun problème avec ça. Tout ce que je sais est que tout commence par la détermination et le courage d’apprendre, … » a-t-elle fait savoir.Apres deux mois d’observation cette femme s’est Senti passionnée par ce travail.
La promotion du Genre en milieu professionnel pour l’autoprise en charge de la femme.
Avec un revenu stable, Charline Kalombola répond favorablement à ses besoins essentiels depuis six mois de carrière. Une occasion pour elle d’appeller les femmes ainsi que les jeunes filles à briser la peur: << Avec mon travail ici, je gagne et j’arrive à répondre à mes besoins sans problème. Je prend bien soin de ce travail. C’est vrai que certaines gens peuvent le dénigrer mais c’est seulement parce qu’elles ne savent pas combien Il est rentable.>> a lancé la brave femme.
Malgré les difficultés elle reste plutôt engagée et déterminée à avancer. Elle Pense toute fois que l’instabilité du prix de la viande reste encore UN grand défi et invite ainsi les autorités à retablir la sécurité pour faciliter l’acheminement des bêtes des zones d’approvisionnement:
<< (…) les difficultés sont nombreuses mais nous nous y adaptons selon la realité. Le contexte sécuritaire rend de fois notre situation plus complexe. Cela ne nous empêche pas d’avancer quand bien même Il nous arrive d’encaisser des pertes nous n’abandonons pas c’est notre travail,(…)>> a expliqué Kahindo Kalombola
Du courage vers les Grandes initiatives de développement.
Son adaptation au service de la populations, l’amene à rêver au delà d’être employé. Cette jeune fille, envisage un jour ouvrir une boucherie ainsi qu’une boutique propre à elle dans les jours avenir. A lui en croire l’entrepreneuriat permet une independance financière. A elle de rassurer les femmes et les jeunes filles de sa disponibilité pour les encadrer:
<< Je rappelle surtout aux jeunes filles qu’il est revolu de Penser qu’il y a des travaux reservés aux hommes ou aux femmes Si ce ne sont que les rôles joués dans la procréation. J’invite les femmes et les filles à venir apprendre. La honte nous décourage le plus souvent et ne nous mène pas à la réussite.(…) >> Insiste-t-elle.
Lors de son passage, l’un de ses clients témoigne positivement de son dévouement. Kakule (un nom d’emprunt) a encouragé cette femme pour son courage, et son savoir faire. Pour lui, c’est plutôt rare de voir une femme tenir dans une boucherie: << Moi j’étais très content le premier jour quand j’ai vu cette jeune fille dans cette bouchérie, elle m’avait très bien accueilli. Mon constat etait qu’elle s’y mettait bien plus que certains hommes. Elle est parmi les rares dans cette ville et personnellement Je salue sa determination,>> note le client.